samedi 30 janvier 2010

Vendredi, bulles coincées à Angoulême

Bordeaux - Angoulême : 1h30.
On se gare et par hasard, on passe devant le conservatoire, le musée municipal (qui accueille le Louvre qui accueille la BD... des planches dans le noir...) et la place Henri Dunant : cette zone est habituellement loin du festival, et accueille cette année des évènements majeurs.

A 10h, rencontre dessinée avec Mathieu Bonhomme :

Il explique comment il aborde un scénario, une planche, une case. Les questions fusent du public : c'est quoi comme densité de papier ?, et la marque de la plume ? et la vitesse du processeur de son ordi ? Heureusement, un gamin lui demande comment il arrive à faire des yeux aussi expressifs avec juste un trait et un point. Et c'est vrai : Bonhomme en est un sacré. L'avenir de la BD !

Sur le chemin vers New-York (où Sempé dédicace New-York), on chemine à travers l'expo de Blutch.

Non : rien à voir avec le Sergent Blutch. Le Blutch ! Mon héros. Son expo est magnifique, son trait est tellement profond, à fleur de sa peau.

Qu'on est parfois en droit de se demander si on mérite d'être mis en face de ses peurs, hontes, malaises...

On visite l'expo de la cerise à la mairie (magnifiques planches de Trouillard !) et on assiste à quelques rencontres avec des auteurs dont les bouquins sont sélectionnés. Et puis à la vieille cité de la BD, le vieux Fred qu'est vraiment vieux (se souvient de plus grand chose...)

Une expo Lécroart (j'adore) et Gerner (moins).

A la nouvelle cité, il y a l'expo Cent pour cent, que je mourrai d'envie de voir depuis ça. Et puis alors, on a vu ça :

Une fille enfermée dans une boite par Ruppert et Mulot (décidément, après leur maison close de l'année dernière, sont pas prêts d'être membres du jury d'Artemisia).
Mais voilà, l'expo, comme souvent au CNBDI est mal fichue : y a plein de monde, des panneaux dans tous les sens, dans tous les coins...

Mais surtout, le choix des planches ré-interprétées n'est pas du à une quelconque particularité graphique, esthétique... C'est une planche du musée : c'est tout. Alors bien sûr, le parodieur à sans doute eu le choix...
Et puis aussi, je m'attendais à voir des ré-interprétateurs connus... que j'examine son angle d'attaque en fonction de ce que je connais de lui... Et voilà : je ne connais pas la plupart des ces auteurs (chuis pas calé en auteurs chinois et slaves)...
Intérêt très maigre de cette expo mal fichue.

C'est 18h, la dernière bulle s'envole.

les images en grand :








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